Histoire -

On était un vingt-quatre decembre, veille de Noël. J'étais dehors à la recherche de Wishky ; mon chat gris. Il s'était enfuie quand mon père était rentré, elle en avait profité pour s'échapper. A ce moment, ma mère aurait surement ralé contre père qui aurait subi, mais elle n'était plus de ce monde pour obeir à sa nature. Elle était morte il y a un an d'un cancer, elle avait beaucoup souffert mais avait toujours decidé de se battre. Mais la maladie a remporté la victoire et le paradis l'a emporté, ne laissant derrière elle, un mari, deux filles et des souvenirs mémorables comme affreux. J'étais à ces cotés quand elle est morte, je lui tenais la main droite, je pleurais. Et toute ma vie je me souviendrais de ces dernières paroles. Promet moi que tu seras une bonne fille, que tu auras une belle vie, que tu ne souffriras jamais. Promet moi que tu veilleras sur papa et Marie, je sais que tu en es capable. Je suis tellement fiere de toi Jules ... Et elle a fait un arrêt cardiaque, lachant une seule larme. Les medecins ont voulus la reveiller, je les ai empêché. Elle avait souffert et je ne voulais plus, elle devait partir, même si je ne le voulais pas. Je continuais mon chemin, appelant mon chat. Je n'avais qu'un gilet beige et une robe en coton sur moi, et j'avais froid. Il faisait nuit et je ne voyais presque pas. Je ne pensais pas que mon cauchemard allait commencer. J'entendais des miaulements, derièrre moi mon père, il partait de l'autre coté, quant à moi je traversais une ruelle sombre. Wiskhy ... Je sentis alors une personne derrière moi. Je n'osais me retourner, je tremblais. Doucement je tournais ma tête, un homme d'une quarantaine d'années avec un moustache et un sourire qui me faisait froid dans le dos. Un racclement de gorge, et peu à peu je reculais voulant échapper à cet inconnu. Mais il fut trop fort pour moi, et avant que je ne puisse crier le nom de mon père, je fermais les yeux m'écroulant au sol. Je me suis reveillé, j'avais froid. Je n'osais pas ouvrir les yeux, j'avais trop peur de ce que j'allais voir. Mais je ne pu que faire cette action. J'étais dans une pièce blanche, seule. J'avais mal au crane, mais je me levais. Pas de fenêtre, pas d'objets coupants pour me defendre, pas de nourriture. J'entendis alors un bruit de porte, puis quelqu'un descendre des escaliers. J'avais peur, je voulais pleurer, mais je ne devais pas. Je devais être forte et montrer à ma mère que je suis une fille forte. Je revis l'homme de la ruelle, mais bien à la lumière cette fois. Un flingue d'une main, une assiete de l'autre. Il me tendit la nourriture et m'obligea à manger. Chose que je fis, j'avais faim, très même. C'est alors que la situation dégénéra. Je ne réalisais même pas ce que je faisais, je lui sautais dessus, me debatant pour recuperer son arme. Il me cogna, je saignais du nez. Il pointa l'arme contre ma poitrine, je changai de direction quans il appuya. Je n'avais pas été touché, mais lui oui. Il saignait et ne souriait plus du tout. Il s'ecroula et son coeur d'arrêta de battre. Je restais là à le regarder assise loin de lui. La police arriva, et ma vie reprit son cours normal. Même si elle ne sera plus jamais la même.